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J’ interviens en milieu scolaire ou en cours de formation professionnelle pour des petites missions allant de 1 à 5 jours.
Des ateliers pratiques sont organisés afin de sensibiliser à une technique.
La formation tenue est faîte sur mesure. Il est possible qu’elle se déroule dans mon atelier ou sur place en fonction du public et des objectifs souhaités.
A Bruxelles, des programmes urbanistiques sont organisés par quartiers afin de créer des aménagements publics, des logements, de l’offre culturelle, de l’aide sociale, etc… A cette occasion, il est souvent possible pour les habitants et les associations de proposer des projets participatifs, comme des fresques.
Ayant été plusieurs fois sollicitée pour ces projets, il y a plusieurs façons d’envisager le travail participatif. Le développement d’une création “sur mesure” est la pratique qui me semble la plus convaincante. Cela nécessite un réel investissement dans le quartier afin, non seulement de prendre en compte le contexte architectural et urbanistique d’un lieu, mais aussi de prendre en compte les gens qui fréquentent le lieu. C’est dans cette dimenssion humaine, qui se fait sur la durée que naissent des échanges sincères et constructifs, riches de sens et qui seront ensuite retranscrits plastiquement.
Le rôle de l’artiste est à mon avis dans sa capacité à retranscrire cette expérience et à la communiquer plastiquement. Peut importe que les usagers mettent ou non la main à la pâte pour la réalisation, l’important est la trace qui sera laissée, la qualité plastique de l’oeuvre et l’impact qu’elle aura sur l’espace pendant pour un temps donné.
Parc de Ninove , quai de l’industrie n°5
Fresque sur palissade
CRU Heyvaert / Poincaré
Commune de Molenbeek-Saint-Jean
Septembre 2019-mars 2020
Au départ : l’idée était de faire dialoguer trois composantes : l’Homme, la Ville, la Nature. Pour beaucoup de gens, tant de questions restent en suspend face aux changements urbanistiques à venir. Les incertitudes demeurent sur l’aspect futur du quartier et sur la possibilité de la mixité sociale et économique. Le besoin d’espace non minéralisé et végétal se fait vital, quelle place lui sera réservé ?
En traitant ce thème, il ne s’agit pas tant de prendre parti mais de soulever ces questions de manière picturale et d’instaurer un dialogue entre actualité et idéal, réalisme et chimère, représentation figurative et motif abstrait, graphisme et couleur.
En travaillant sur place, avant l’hiver, j’ai réalisé une esquisse à l’échelle 1 afin d’ouvrir la discussions et d’organiser quelques évènements dans le parc, de jour et de nuit. C’était un premier contact.
Le chantier a démarré en même moment que le premier confinement. Le parc était plein de monde.
Je venais peindre tous les matins. Il y avait surtout avec les gens qui habitent ou travaillent là. On a peu parlé de la fresque mais beaucoup du quartier et de nous. J’ai fini par faire des portraits de tout le monde et un paysage. La fresque se voit de loin, elle n’a pas forcément une composition d’ensemble harmonieuse mais de près, elle est spontanée et à l’échelle du parc et des passants. C’est une sorte de vacarme à la Ensor qui était un peu l’ambiance du parc à ce moment là.